Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/07/2007

Puisque mes jours...

Puisque mes jours, une illusion
S’étirent et s’étirent au-delà
De la raison,
 
Puisque mes amis, ici bas
(le dernier est mort dans mes bras)
S’en sont allés,
 
Puisque mon cher amour a fui
Vaincu, brisé par les années
Et par la vie,
 
Puisque l’enfant que j’avais fait
Mon bel enfant, s’est envolé
Un peu trop loin,
 
Viens me prendre, ô déesse noire
Je veux quitter ce long chemin
Pour tes longs soirs.


18:10 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.