29/09/2007
Conversation sur le zinc.
C’est que, c’est ça presque, heu, enfin
Pas facile à, non pas facile
Ben quoi, hein ?
C’est face enfin peut-être pile
C’est ça, tu sais, si ! Inutile
Je sais plus…
Mais oui, d’accord quoi, t’es trop bon !
Où ça ? Pourquoi pas, dans ma rue…
Pauvre con.
20:30 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2007
Au 77.
Ce quartier : un vieux porche vert
Les murs que la vigne rongeait
Toi derrière,
La Cour des Miracles en été
Un caddie blanc abandonné
Bruits de vaisselle,
Tout près, très loin, grondait la ville
des cris, des klaxons imbéciles
Comme un rappel.
23:25 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2007
Flamme.
Regarde et l'espoir est passé
Comme un enfant et l'innocence
Et un baiser,
Tous disparus : Amours, enfance,
Amis ; dans le brasier où danse
La seule flamme,
Toi seule que mes longs silences
Ne surent éreinter, ô mon âme
Ce fut ma chance.
10:10 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2007
Ophélia.
Matin brumeux, l’air est humide
Si jeune est belle infiniment
Sans une ride
Elle va les mains sagement
Sur son sein, son visage est blanc
Parmi les fleurs
Ses lèvres ne dessinent pas
Un doux sourire, elle se meurt
Elle se noie.
18:40 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)
autoportrait.
18:30 Publié dans Image. | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2007
T...
Tes trottoirs aux pavés merdeux
Encombrés de bennes en plastique
Et de boeufs,
Bordés de maisons asthmatiques
Aux fenêtres apoplectiques
Aux vieux parpaings
Tes remparts qui nous emprisonnent
Retiennent rumeurs et potins
Tes cloches sonnent.
17:55 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2007
Gare.
Un café rêve sur le zinc
Et sa maîtresse broie du noir
J'en suis dingue,
Elle est belle comme un hasard
Un train, maudit train, rentre en gare
C'est le sien,
Son café noir ne rêve plus
Il est froid ainsi qu'un matin
Superflu.
21:05 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2007
Septembre.
Septembre et tout s'enfuit déjà
Les enfants sont plus grands, plus sombres
Plus loins, je crois
Ils s'éloignent dans la pénombre
Leur regard est celui des ombres
Des inconnus,
De la multitude qui danse
De celle qui sourit et tue
En silence.
22:30 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2007
Ça se termine ?
Les repas sont froids, silencieux
Chacun sa bulle,
Bruits de fourchettes, au fond des yeux
Difficile ce mot : adieu
On aime plus,
Tes pas, ta voix sont anonymes
Dans ma maison une inconnue
Ça se termine.
19:25 Publié dans Poésie. | Lien permanent | Commentaires (0)